En réponse à l’appel de Londres pour rejoindre la coalition maritime des pays européens dans le détroit d'Hormuz, le ministre néo-zélandais de la Défense, Ron Mark, a déclaré que son pays n'avait aucun navire à envoyer dans le golfe Persique, vient d'écrire le site web du New Zealand Herald.
Le gouvernement australien a lui annoncé ce mercredi qu'il avait décidé de joindre la coalition navale et militaire dirigée par les États-Unis dans le détroit d'Hormuz.
Londres n'aurait cependant pas encore fait de demande officielle auprès des responsables de Wellington ; il aurait seulement soulevé la question de la capacité de la Nouvelle-Zélande à assister à ladite coalition.
« Je dis maintenant que nos deux frégates sont au Canada et qu’elles sont en réparation. Nous n’avons vraiment pas les moyens (d’aider la coalition) », a déclaré Ron Mark à la presse.
« Même si nous avions les moyens, c’est le gouvernement qui devra décider d'aider ou non la coalition. Mais aucune demande officielle n’a été formulée à cet égard et tout n’est qu’hypothèse », a-t-il ajouté.
Concernant le ralliement de l'Australie à la coalition qu’il ignorait, Ron Mark a indiqué qu'il avait été mis au fait que cette décision ne serait pas encore définitive.
Pour l’heure, l’Australie, le Royaume-Uni, Bahreïn et les États-Unis ont fait part de leur volonté de participer à une mission américaine de patrouille dans le détroit d'Hormuz.
Washington a déjà sollicité près de 60 pays pour joindre sa mission. Ses principaux alliés asiatiques et européens, dont le Japon, l’Allemagne, la France et l’Espagne ont rejeté sa demande.